Cabinet Chaptal |
Librairie Juliette Drouet & Librairie Nicolas Malais
Como é uma das características das
selecções elaboradas por esta Livraria –
Cabinet Chaptal | Librairie Juliette Drouet & Librairie Nicolas Malais
|1, rue de Fleurus | 75006 Paris – vamos encontrar livros e manuscritos de
temáticas variadas, mas onde estão sempre presentes documentos que nos servem para aprofundar a nossa compreensão, ou para um estudo mais específico de um tema, da História de França.
3. KORNMAN, Guillaume.
Mémoire sur une question d'adultère. Mémoire sur une question d'adultère, de
séduction et de diffamation, pour le sieur Kornman, contre la dame Kornman, son
épouse, le sieur Daudet de Jossan, le sieur Pierre-Augustin Caron de
Beaumarchais, et M. Lenoir. Sans lieu, 1787; in-8, (4), 134, (2), 32pp.
Broché, sans couverture. Premier et dernier feuillets salis, quelques
rousseurs et mouillures, papier effilé sur les bords. [85 euros]
Guillaume Kornman était un banquier, dont le procès contre sa femme,
soutenue par Beaumarchais, a été particulièrement retentissant.
Le couple Kornman vivait à Paris. Madame Kornman, une jeune Suisse
fortunée, prit pour amant Daudet de Jossan et menaça son mari de demander une
séparation de biens. Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot,
Guillaume Kornmann, qui entre-temps était presque ruiné, obtint du lieutenant
de police une lettre de cachet et fit enfermer son épouse dans la maison
disciplinaire des dames Douai. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais
vint au secours de Mme Kornmann, qui fut bientôt libérée mais ne réussit pas à
obtenir une séparation de corps et de biens.
Le mari porta alors plainte contre son épouse et contre l’amant pour
adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour
diffamation et complicité d’adultère. Il prit pour avocat son ami Nicolas
Bergasse. Beaumarchais fut innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789, et
il fallut attendre 1793 pour que Madame Kormann obtint enfin le divorce, créé
par la loi du 20 septembre 1792.
5. [CHANSON ROYALISTE FIN
XVIIIe - DÉBUT XIXe]. Manuscrit
de la chanson royaliste : Cri national, datant de l’époque révolutionnaire ; 3
pages (7 couplets). [100 euros]
Vive
le roi, vive le roi (bis)
C’est
le cri de la France entiere
Que
l’ennemi tremble d’effroi
En
lisant sur notre bannière
Oui
jusqu’à notre heure derniere.
Vive
le roi (bis)
.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vive
le roi (bis)
Bon
peuple le ciel la fait naître
Sur
la même terre que toi
Et
tout français digne de l’être
Ne
veut plus qu’un françois pour mêtre
(Ces deux derniers vers
sont une allusion à Napoléon, né en Corse peu de temps après le rattachement à
la France et toujours considéré comme un étranger.)
Boas leituras e saudações bibliófilas.