"Se não te agradar o estylo,e o methodo, que sigo, terás paciência, porque não posso saber o teu génio, mas se lendo encontrares alguns erros, (como pode suceder, que encontres) ficar-tehey em grande obrigação se delles me advertires, para que emendando-os fique o teu gosto mais satisfeito"
Bento Morganti - Nummismologia. Lisboa, 1737. no Prólogo «A Quem Ler»

Mostrar mensagens com a etiqueta escritores franceses. Mostrar todas as mensagens
Mostrar mensagens com a etiqueta escritores franceses. Mostrar todas as mensagens

sábado, 16 de junho de 2018

Victor Hugo – Châtiments : un peu d’histoire (1)



Victor Hugo

Les Châtiments (ou Châtiments, sans article, conformément à l’editio princeps) est un recueil de poèmes satiriques de Victor Hugo, publié en septembre 1852.

À la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 qui voit l’arrivée au pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte, Victor Hugo s’est exilé. Ces vers sont, pour le poète, une arme destinée à discréditer et renverser le régime de Napoléon III auquel Victor Hugo voue une fureur vengeresse et un mépris sans bornes.

Victor Hugo a l’habitude de prendre le titre comme fil conducteur de ses recueils (comme pour Les Orientales ou Feuilles d’Automne) et Les Châtiments ne déroge pas à la règle.


Dessin d’Honoré Daumier, hommage aux Châtiments de Victor Hugo
(terrassant l’aigle impérial).

Dans une lettre adressée à l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, datée du 7 septembre 1852 et dans laquelle il lui annonce la rédaction des Châtiments pour dénoncer le coup d’État de Napoléon III, Victor Hugo écrit : « J'ai pensé qu'il m'était impossible de publier en ce moment un volume de poésie pure. Cela ferait l'effet d'un désarmement, et je suis plus armé et plus combattant que jamais » (1)






HUGO,  Victor – Châtiments. Genève & New-York 1853, 7x10,5 cm, relié. Edition originale complète. (2)





Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs orné de doubles caissons dorés, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de quintuples filets dorés sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, pointillés dorés sur les coupes, coins légèrement émoussés, tête dorée.
(©Librairie Le Feu Follet)



HUGO,  Victor – Châtiments. 1854, s.n. d’éditeur, Londres et Bruxelles, 1 vol. in-16, (13 x 10 cm) ; titre, 356 pp. (3)



Reliure d'époque en demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de filets dorés, auteur et titre dorés. Infimes frottements aux mors. Débuts de fente en tête du mors supérieur et en pied du mors inférieur. Édition clandestine de ce recueil à l'encontre de Napoléon III, sans nom d'éditeur, imprimée par A. Dair à Londres, un an après la première édition officielle (Bruxelles, Henri Samuel, 1853) et la seule édition originale reconnue par l'auteur (Bruxelles, Henri Samuel, 1853 également, mais avec uniquement la mention "Genève et New York"), commençant par "Nox" et s'achevant par "Lux" et "La Fin"
Librairie Raphaël Thomas – Rennes, France)

Les Châtiments se donnent pour tâche de dénoncer deux crimes : le dix-huit Brumaire et le coup d’État du deux décembre commis par Louis-Napoléon Bonaparte — le second crime étant la suite du premier (L'Expiation et Fable ou histoire).


Portrait du président Louis-Napoléon.

Le dix-huit Brumaire est un crime contre la France car Bonaparte a pris le pouvoir par la violence. Le 2 décembre est un crime à cause de la violence des répressions (Souvenir de la Nuit du 4, II, 3 ; Pauline Roland, V, 11), parce que Louis Bonaparte est parjure (il avait juré fidélité à la Deuxième République) et parce qu’il viole les lois de la République (Nox).

La parole poétique dénonce le crime en parlant. L’acte de verbalisation est dénonciation (Ultima Verba : même les derniers alexandrins sont dénonciation et attaque contre Louis Bonaparte).

La parole poétique devient parole du peuple : Victor Hugo parle par exemple pour la grand-mère dont le petit-fils a été tué (Souvenir de la Nuit du 4). La parole poétique parle aussi pour le Peuple, pour lui redonner courage même dans les épreuves (eschatologie de Lux).


Victor Hugo lisant devant un mur de pierre, par Auguste Vacquerie 1853 (?)

Mais lisons aussi cet extrait de la notice rédigée par de Marie-Luce Colatrella sur la Genèse des Châtiments, pour le site www.lettres.net.

« En 1850, Hugo n'a pas encore l'idée des Châtiments, mais il écrit déjà certains poèmes qui trouveront place dans le recueil « O Drapeau de Wagram », « A des journalistes en robe courte » ou « Un autre». Après le coup d'état, c'est en prose qu'il pense combattre le régime. Dans le pamphlet Napoléon-le-Petit, publié le 5 août, les différents personnages des Châtiments, Dieu, le peuple et Napoléon sont déjà présents, mais il reste à Hugo à découvrir le personnage du poète seul sur son rocher, face à l'océan. Cependant Hugo songe à publier Les Contemplations qui comprendraient une partie consacrée au passé et « un deuxième volume : Aujourd'hui, flagellation de tous ces drôles et du drôle en chef ». Ce volume devient indépendant; Hugo annonce à son éditeur Hetzel 1600 vers dont le titre serait Les Vengeresses. En novembre 1852, il écrit « Nox », puis « l'Expiation » et « Lux » en décembre : l'architecture du recueil est trouvée; le titre définitif, « Châtiments » est choisi en janvier 1853. Mais Le 24 novembre le recueil est publié en deux éditions, l'une expurgée, avec l'indication : « Bruxelles, Henri Samuel », l'autre complète, sans nom d'éditeur et avec la mention : « Genève et New-York ». C'est un très petit format in 32° (plus petit qu'un livre de poche) destiné à faciliter la circulation de l'ouvrage. On se l'arrache. »


Victor Hugo : Impératrice (1869)

Travaillant à une édition augmentée de ses Châtiments, Victor Hugo, encore en exil, compose cette petite pièce vipérine contre l’impératrice, mais décide de la garder secrète. (4)


Publicité des Annales 5 novembre 1911

A ce propos je signale l'édition spéciale Victor Hugo  par La maison Nelson qui ayant acquis les droits de reproduction des œuvres de Victor Hugo, les publie dans le même format que sa « collection » si répandue. (5)


HUGO, Victor – Les Misérables (Plaquette I)


Les œuvres sont illustrées de gravures par des artistes éminents. «C'est ce que l'on pouvait lire sur un signet publicitaire et que l'on retrouve au dos des jaquettes des premiers volumes édités. »


Publicité pour l’édition de Victor Hugo

Selon l'éditeur : «Ce qui avait manqué jusqu'ici à la diffusion et au rayonnement de la pensée de Victor Hugo, c'était une édition populaire de ses œuvres. Ironie de la destinée littéraire ! Celui qui est par excellence le poète des humbles est resté jusqu'ici inaccessible aux humbles par le prix inabordable de ses livres, il a été condamné à rester le poète des classes aisées. La France a comblé d'honneurs le grand écrivain. Elle a érigé à sa gloire des monuments somptueux. Il y a un monument qu'elle à oublié de lui ériger, le seul qui puisse tenir lieu de tous les autres et qu'aucun autre ne remplace : une édition vraiment nationale, c'est-à-dire une édition accessible à la nation toute entière. »


HUGO, Victor – Les Châtiments

Pour le lancement des œuvres complètes de Victor Hugo, les éditions Nelson offraient gratuitement une brochure écrite par Charles Sarolea, directeur de la section française et romane à l'Université d'Edimbourg et directeur éditorial des éditions Nelson pour la France.

Le recto, le verso et le rabat intérieur forment une seule image représentant un tableau de Puvis de Chavannes.


Victor Hugo – Brochure de Charles Sarolea

Cette brochure est consultable dans son intégralité ici

Nous reviendrons sur ce thème pour parler des plaquettes pré-originales de Châtiments.

Sources : 
1. Wikipedia  – Les Châtiments
2. Librairie Le Feu Follet | édition originale.com
3. AbeBooks.fr.
4. Bibliothèque de la Fondation Martin Bodmer
5. Nelson’s Collections – Les Collections Editées en France entre 1910 et 1964 

domingo, 10 de junho de 2018

Alexis de Tocqueville : De la démocratie en Amérique – Un des textes plus importants dans la littérature politique



Édition Charles Gosselin, (1835)

Alexis-Henri-Charles Clérel, comte de Tocqueville, généralement appelé par convenance Alexis de Tocqueville, né à Paris le 29 juillet 1805 et mort à Cannes le 16 avril 1859, est un philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français. Il est célèbre pour ses analyses de la Révolution française, de la démocratie américaine et de l'évolution des démocraties occidentales en général.



Alexis de Tocqueville, par Chassériau (1850)

« Il y a en effet une passion mâle et légitime pour l’égalité qui excite les hommes à vouloir être tous forts et estimés. Cette passion tend à élever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté. »— Alexis de Tocqueville – De la démocratie en Amérique, T. I, première partie, chap. III


Page de titre de la Démocratie en Amérique, édition originale.
Collection privée.
© AD Manche/A. Poirier.

De la démocratie en Amérique est un essai d'Alexis de Tocqueville. Il est publié en deux livres, le premier en 1835, le second en 1840.

Il décrit et analyse le système politique américain au début du XIXe siècle. Il est le fruit d'un voyage documentaire sur le système carcéral américain effectué par l'auteur aux États-Unis en 1831, sur neuf mois, en compagnie de son ami Gustave de Beaumont. Alexis de Tocqueville a alors 26 ans et il est magistrat.


« Manuscrit original de la page 2 du chapitre 44
conservé à la bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits de
l’Université Yale (vers 1840) ».

Cet essai lui demande onze mois de travail. Il l'achève le 14 août 1834. La première édition paraît en 1835 chez Gosselin, tirée à seulement 500 exemplaires. Mais le livre rencontre un tel succès qu'il est réédité trois fois dans la même année.

C'est l'œuvre la plus célèbre d'Alexis de Tocqueville. Elle lui vaut une notoriété immédiate, ainsi que son élection à l'Académie des sciences morales et politiques le 6 janvier 1838, et lui assure la postérité.

De la démocratie en Amérique a fait l'objet de très nombreuses éditions aussi bien en français qu'en anglais.

Le 9 octobre 2010, l'ouvrage original en quatre tomes –  les deux volumes de l'édition 1835 et les deux autres de 1840 - est vendu 39 600 € à Drouot à Paris.




TOCQUEVILLE, Alexis de. De la démocratie en Amérique... avocat à la cour royale de Paris, l'un des auteurs du livre intitulé: Du système penitentiaire aux États-Unis. Orné d'une carte d'Amérique. Paris: Librairie de Charles Gosselin , 1835-1840.



First edition of “one of the most important texts in political literature” (Printing and the Mind of Man 358 note). Four small octavo volumes. [4], xxiv, 367, [1, blank]; , 459, [1, blank]; [4], v, [3], 333, [1, blank]; [4], 363, [1, blank] pp. Hand-colored folding lithographed map by Benard after Tocqueville in Volume I.



Uniformly bound by De Vauchelle in modern antique-style quarter black calf over marbled boards. Smooth spines ruled and decoratively tooled in gilt in compartments with red and olive green calf gilt lettering labels, marbled endpapers, sprinkled edges. Expertly cleaned. A wonderful copy.



One of the most penetrating political and social analyses of the United States ever written, De la démocratie en Amérique is based on Tocqueville’s travels through America in 1831 and 1832 in company with Gustave Auguste de Beaumont. Charged by the French government to study the prison system of the United States, the two officials made a sweeping tour of the west and south after completing their penal studies in the east, visiting Ohio, Kentucky, Tennessee, Louisiana, Alabama, the Carolinas, Virginia, West Virginia, and Washington, D.C.

En Français dans le texte 253. Howes T278. Sabin 96060 and 96061.

HBS # 66474  
Price :   $40,000



Caricature par Honoré Daumier (1849)

“THIS IS BY FAR THE BEST BOOK EVER WRITTEN ABOUT AMERICA”: RARE FIRST AMERICA EDITION OF TOCQUEVILLE’S MASTERPIECE DEMOCRACY IN AMERICA



TOCQUEVILLE, Alexis de – Democracy in America. New York: Adlard & Saunders, 1838 & 1840. First American edition of Toqueville’s manum opus. Octavo, 2 volumes. Volume I is the Adlard & Saunders issue (priority over the more common Dearborn issue is undetermined), and Volume II is published by J. & H.G. Langley. Preface by John Canfield Spencer, who later served as Secretary of War. Light rubbing and minor wear, volume one rebacked.

First editions are rare and desirable.

Price: $12,500.00



domingo, 26 de março de 2017

Bibliographias – Catálogo III



Livros antigos

O meu prezado amigo Gonçalo Rodrigues, da bibliographias, editou mais um dos seus belíssimos catálogos.


Bibliographias - logotipo

Mas vejamos como o Gonçalo Rodrigues faz a sua apresentação:

“Envio em anexo o terceiro catálogo da bibliographias, que tem o Romantismo como grande pano de fundo e, acessoriamente, o Romanceiro/Cancioneiro e o Ribatejo e bibliografia ribatejana.


Almeida Garrett

Garrett está obviamente em destaque, devendo sublinhar-se as edições originais do «Romanceiro», do «Dona Branca» e d'«O Alfageme de Santarem».


Alexandre Herculano em Vale de Lobos, 
sentado numa das cestas da apanha de azeitona

Quanto a Herculano, as de «O Bobo», «Ao Partido Liberal Portuguez» e «Eurich, der Priester der Gothen». «Luz Coada por Ferros», de Ana Plácido, e a última edição publicada em vida de Camilo do correspondente «Amor de Perdição»; sendo de Camilo apresentadas peças importantes da bibliografia passiva (só de Alberto Pimentel, «O Romance do Romancista», «O Torturado de Seide», «Uma Visita ao Primeiro Romancista Portuguez em S. Miguel de Seide» e «Notas sôbre o Amor de Perdição»).


Alberto Pimentel em 1869

Da primeira fase de Antero, «Beatrice» e «Primaveras Romanticas». Uma edição ainda setecentista do «Werther», de Goethe.


François Guizot
Retrato por Jehan Georges Vibert (Castelo de Versailles)

Várias primeiras edições de Guizot e primeiras portuguesas de Alexandre Dumas, incluindo «O Conde de Monte-Christo». Primeiras edições de alguns primeiros livros de Redol, Soeiro, Saramago e Santareno. Etc. - o melhor é espreitar.


Soeiro Pereira Gomes

O catálogo deverá ser impresso e distribuído em Abril, mas aceitam-se encomendas a partir deste momento, por e-mail ou por telefone.
Como de costume, agradeço eventuais sugestões e/ou correcções de gralhas antes da impressão.


Bibliófilo em apuros…
©Le Blog du Bibliophile

Chamo a atenção para que alguns destes livros e muitos outros dentro do mesmo tema começaram já e continuarão a ser anunciados no blog da livraria, a que por isso se aconselha visita com alguma frequência.

Chamo ainda a atenção, a quem subscreve as mensagens do blog por telemóvel, para que o endereço que consta dessa aplicação é um endereço «no-reply» - de não-resposta. O único endereço de contacto da livraria é este, bibliographias@gmail.com."


Capitular A

Trata-se de uma excelente continuação, na minha opinião, da última postagem, pois demonstra de uma forma prática aquilo que se escreveu sobre a estratégia para a constituição da nossa biblioteca.

Com efeito, se ela compreender livros ou autores deste período ou temas, temos aqui um vasto leque de opções de escolha para compra, caso contrário servirá apenas de consulta e apreciação de como se elabora um bom catálogo com descritivos precisos sobre o conteúdo da obra e muito particularmente sobre o seu estado… e nada mais!
(…e que o meu estimado amigo Gonçalo Rodrigues me perdoe o atrevimento!)

Mas passemos a uma breve visão do catálogo, como já é habitual, com aquelas obras que podem ser mais documentadas e as de maior raridade:


Catálogo



Almanach das Senhoras Portuguezas e Brazileiras para 1888 por Albertina Paraizo/(3.º anno). Casa Editora de Alcino Aranha & C.ª. Porto. In-4º peq. de 208 págs. Enc. 42€

Apresentado por nota introdutória ( «Palavras Indispensaveis») de Albertina Paraíso dando nota das mudanças em relação aos dois anteriores, iniciais – deixar de ser dedicado apenas às «Senhoras Portuenses» e estender-se às «Portuguezas e Brazileiras», passando a ser editado por Alcino Aranha –, o volume contou com a colaboração de, entre muitos outros, Camilo (meia-dúzia de «Maximas» um tanto para despachar, numa das poucas ocasiões, segundo Catarino Cardoso, em que assinou literariamente como Visconde de Correia Botelho), Eça (com um fragmento inédito do capítulo VII de Os Maias), João de Deus, Antero, Junqueiro, Teófilo Braga, Oliveira Martins (uma pequena e bem-humorada carta explicando-se por não entregar nada de substancial), Bulhão Pato, Olavo Bilac, Ramalho, Joaquim de Carvalho, Júlio César Machado, Lopes de Mendonça, Luís de Magalhães, Pinheiro Chagas e um ainda novato Raul Brandão (curto conto de 3 páginas, «Caso Urgente», que, salvo erro, não se recensearia em qualquer edição posterior). Com uma belíssima capa de brochura, ilustrada, e ilustrado ainda por frequentes gravuras no texto e pelos retratos, em folhas destacadas de papel couché, de D. Maria Pia, D. Amélia (por então, princesa) e Margarida Relvas, que pouco antes morrera.

Exemplar nº11 da raríssima tiragem especial – “Consta de 25 exemplares em papel de linho, nacional, numerados, a presente tiragem de bibliophilos e camonianistas” – em maior formato; encadernado em percalina gravada a ouro na lombada e conservando por inteiro a capa de brochura, mas estando já a encadernação bastante desfeada por manchas várias. No miolo, pelo contrário, muito cuidado, sem defeitos significativos.



BASTO, Artur de Magalhães ― O Pôrto do Romantismo. Coimbra: Imprensa da Universidade, 1932. In-8º gr. de VII, [I], 234, [6] págs. Enc. 55€

Edição primitiva e já relativamente rara de um dos títulos fundamentais da bibliografia portuense, cheio de apontamentos de interesse relativos à época de ouro da cidade, debruçando-se em particular sobre o meio do século. Alguns dos capítulos: «1820 e a Burguesia Portuense», «O Pôrto de 1850», «Poesia e... Matéria», «A Família Burguesa», «O Pôrto Culto», «Sua Majestade-o-Amor», «Êles e Elas», «O Jardim de S. Lázaro», «Vida Boémia», «O último acto de um grande drama», «O Amor e os Poetas», «Bailes e Banquetes», «Folguedos Populares».

Exemplar revestido de boa encadernação recente ao estilo meio-amador com cantos e larga lombada em pele e as pastas em marmoreado; guardando por inteiro a bonita capa original.



BRITO, Francisco Nogueira de ― Arqueologia Scalabitana // Relatorio Elaborado por (...) / Excursão da Associação dos Arqueologos Portuguezes a Santarem em 9 de Julho de 1916 / Separata do «Boletim da Associação dos Arqueologos Portuguezes» feita a expensas do 3.º Visconde de Santarem. Lisboa ―Composto e impresso na Tipografia ― Casa Portuguêsa (139, Rua do Mundo, 141) ― 1917. In-8º gr. de 27, [1] págs. Br. 14€

Relação de um périplo à maneira do que Garrett, Passos Manuel e afins fizeram mais de meio século antes, mas obviamente ainda mais centrado nos temas de História da Arte do burgo santareno.
Da separata, valorizada pelas fotogravuras em folhas à parte e sobretudo pela bela capa desenhada por Alberto de Sousa, foram impressos mil exemplares correntes (como este) e seis especiais, que não terão sequer chegado a entrar no mercado.



CÉSAR, Oldemiro ― Camilo e o Amor de Perdição. Editorial Domingos Barreira. Pôrto. (1947). In-8º de 218, [6] págs. Br. 20€

Apesar do que possa indiciar o título, o livro não é uma monografia dedicada ao principal romance de Camilo – ainda que dele tratando dois capítulos em exclusivo –, mas um estudo de mais amplo escopo com apontamentos vários para a biografia do escritor. Ilustrado em folhas à parte de papel couché, o volume apresenta ainda, a terminar, uma longa folha desdobrável reproduzindo em fac-simile o manuscrito do Amor de Perdição, na passagem em que era narrada a morte de Simão; e inclui, também no fim, uma «Breve Antologia Camiliana» e bibliografia.

Exemplar bem conservado, sem defeitos significativos: apenas o ligeiro envelhecimento da capa e alguns vestígios de acidez ao longo do volume.


Manuel Joaquim Pinheiro Chagas
(Diário Ilustrado, Junho de 1873)

CHAGAS, Pinheiro ― Ministros, Padres e Reis / por M. Pinheiro Chagas. Editores: C. S. Afra & Comp.ª. Lisboa. [S/d – 1870?]. In-8º de 220, [2] págs. Enc. 25€

Primeira e já rara edição em volume de uma série de artigos e folhetos publicados na imprensa da época, com o intuito, explicava o autor no prefácio, de “passar uma revista chronologica, ora séria, ora humoristica, a todas as grandes questões d’um dos periodos da historia contemporanea mais cheios de extraordinarios successos”, tendo sido quatro os seus alvos principais – a monarquia de Isabel II em Espanha, o império de Napoleão III, o poder temporal do Papa e a Prússia de Bismarck em ascensão. Alguns capítulos a destacar: o cómico «O casamento civil», «O iberismo e o principio das nacionalidades», «A insurreição republicana em Hespanha», «O bispo de Vizeu» (pouco conhecida mas muito curiosa sátira ao livro de Camilo), «França e Prussia».

Exemplar com boa encadernação recente, conservando por inteiro a pouco frequente capa de origem.



COLAÇO, Branca de Gonta ― Poetas d'Hontem (Conferencia realisada na sede da Liga Naval, na tarde de 22 de Maio de 1914.) Lisboa: Typographia Castro Irmão, 1915. In-4º de 85, [3] págs. Enc. 35€

“O pensamento que suggeriu e dictou as linhas dos Poetas d'Hontem, foi o desejo de juntar n'um circulo intellectual o maior numero dos poetas que viveram no tempo de Thomaz Ribeiro” (o pai de Branca). Ao texto da conferência, que reproduz algumas composições dos escritores aludidos e recenseia muitos dos títulos constantes deste catálogo, acrescenta esta publicação em volume uma espécie de dicionário de autores, disposto por ordem alfabética, com indicações bio-bibliográficas, algumas de particular utilidade – ou por darem conta de nomes hoje positivamente ignorados, ou por apontamentos menos conhecidos relativos aos que o não são. No final, transcreve-se «O Douro», de Serpa Pimentel – poemeto a que é feita referência no princípio do texto –, cuja impressão original fôra encomendada por Alberto Pimentel à Magalhães e Moniz num pequeno opúsculo que era, já então, muito raro.

Edição especial limitada a 525 exemplares numerados, sendo este o nº 408, da série em papel vergé nacional, e revestido de uma boa encadernação – com lombada e cantos em pele gravada a ouro, preservada por inteiro a capa de brochura (que tem também aplicações a ouro); apresenta uma dedicatória de oferta manuscrita pela autora à Biblioteca Imperial de São Petersburgo, a que não deverá porém ter chegado.


©Livraria do Adro de Miguel de Carvalho

CRUZ, Fr. Bernardo da ― Chronica de ElRei D. Sebastião, por (...); publicada por A. Herculano, e o Dr. A. C. Payva. Lisboa: 1837. Na Impressão de Galhardo e Irmãos, Rua da Procissão N.º 45. In-8º peq. de XVI, 446, [2], [XXXVI] págs. Enc. 60€

“A Academia Real das Sciencias já em 1825 havia promettido imprimir a Chronica por nós agora publicada; porém esta promessa nunca se verificou”; “Como historiador Fr. Bernardo da Cruz tem meritos e defeitos, quanto nos é licito julgar pelas copias que da sua obra nos restam. Em nosso entender o plano do livro foi bem traçado. O reinado de D. Sebastiaõ é notavel por um facto unico – a perda em Africa – á roda do qual só apparecem mesquinhos enredos de Côrte, traiçoens de conselheiros vendidos, e loucuras de mancebos”. (Do «Prologo» de Herculano – que, segundo se crê já desde Inocêncio, aqui publicava pela primeira vez um livro).

Exemplar com uma boa encadernação de pequenos cantos e lombada em pele, que nesta última apresenta ligeiros picos de traça – não passaram, felizmente, para o miolo.


Alexandre Dumas

DUMAS, Alexandre ― O Conde de Monte-Christo. Romance Historico por (...). Lisboa: Typographia Lisbonense, 1849. 6 vols in-8º. Enc. em 3. 75€

Salvo erro, terá sido esta a primeira edição portuguesa do monumental romance de Alexandre Dumas, publicada em seis volumes quatro anos depois da original francesa; bastante rara, sobretudo quando assim, completa.

Boas encadernações (ainda do séc. XIX mas, aparentemente, posteriores) com a lombada em pele e gravações artísticas a ouro. Conservando-se sólidas, apresentam, no entanto, natural desgaste – maxime nas lombadas.


©SCRIBD

FIGUEIREDO, Fidelino de ― Historia da Litteratura Romantica Portuguesa (1825-1870). Lisboa: Livraria Classica Editora de A. M. Teixeira (20-Praça dos Restauradores-20) – 1913. In-8º gr. de 322 págs. Enc. 25€

Primeira edição de um dos sempre proveitosos trabalhos deste professor que o exílio mais tarde desaproveitaria, dividido nos capítulos principais «Garrett», «Herculano», «O Lyrismo», «O Romance Historico», «O Romance Passional», «O Romance Maritimo e o Romance Campezino», «O Theatro», «A Historia», «A Eloquencia» e «Generos Menores».

Exemplar coberto de uma boa encadernação com a lombada em pele gravada a ouro, mas que o desproveu da capa original. Com o conhecido ex-libris (Do Estudo Floresce a Luz) da portuense Livraria Académica.


©Colecção privada

GARRETT, Almeida ― D. Branca, ou A Conquista do Algarve, Obra posthuma de F. E. París, me [sic] casa de J. P. Aillaud, Quai Voltaire, nº11. (Na Imprensa de H. Fournier, Rue de Seine, nº 14.) M DCCC XXVI. In-8º de [VIII], 248 págs. Enc. 85€

Foi a edição original do livro que se considera ter introduzido o romantismo em Portugal, junto com o Camões do mesmo Garrett – que os compôs a ambos durante o exílio parisiense, e que aqui assinava curiosamente F.E., o que não deixará de remeter para Filinto Elísio...

Exemplar protegido por coeva encadernação integral em pele com algum desgaste, tendo a lombada, acrescida de rótulo, gravada a ouro – também a ouro gravadas de alto a baixo as coifas. Corte das folhas aparado e ornamentado. Defeitos: assinatura na de rosto; mancha antiga de humidade nas iniciais e finais; marcas e picos de acidez ao largo de todo o volume; falta de duas no fim (apenas de notas, todavia).


©Infopedia

GARRETT, Almeida ― Romanceiro e Cancioneiro Geral por J. B. de (...) Lisboa: Typ. da Soc. Propagadora dos Conhec. Uteis (Largo do Pelourinho n.º 24.) – 1843. (E na Imprensa Nacional, 1851). 3 vols. in-8º de XXIII, [1], 216; XLVI, 300, [4]; e VI, 294, [II] págs. Enc. 175€

O primeiro volume, publicado mais cedo, «Adozinda e outros», integra «Adozinda, romance», «Bernal-francez, romance», «Noite de San’João, romance», «O Anjo e a Princeza, legenda», «O chapim d’elrei, xacara» e «Rosalinda, romance». O segundo e o terceiro, publicados em melhor papel já pela Imprensa Nacional um e outro em 1851, incluem dezenas de «Romances Cavalharescos Antigos», entre os quais «Bella Infanta», «Dom Aleixo», «Reginaldo», «Dom Beltrão», «Donzella que vai á guerra», «A Nau Cathrineta» e «Linda-a-Pastora».


Assinatura autografa de Almeida Garrett

Edição original desta pioneira recolha, cuja importância para a história da literatura popular portuguesa dispensa comentários.

Os três volumes tiveram a mesma antiga encadernação inteira em pele e pertenceram todos a João de Castro Osório (e depois a Mariana Osório de Castro), de quem têm o ex-libris, sublinhados e apontamentos variados – estando por isso valorizados q.b., excepto no preço.


©Livraria Antiquária do Calhariz

GOMES, Soeiro Pereira ― Engrenagem (romance). Edições SEN Porto, 1951. In-8º de 261, [3] págs. Enc. 35€

Primeira edição, publicada pela cooperativa portuense Sociedade Editora Norte; com uma fotogravura do último retrato de Soeiro em folha preliminar, destacada, de papel couché. O volume inclui uma pungente nota inicial da irmã Alice, explicando por que lhe falhara a coragem para destruir, conforme o pedido do escritor, este romance que ele entendia ainda inacabado e sobre cujo manuscrito apusera a indicação “Para eu corrigir um dia”.

Exemplar revestido de boa encadernação recente que conserva por inteiro a capa e até a tira que revestia o encaixe; o corte das folhas foi aparado e carminado à cabeça, permanecendo intactas as restantes margens.



GOMES, Soeiro Pereira ― Esteiros. Edições «Sirius». 1941. In-8º de 297, [7] págs. Br. 35€

Primeira edição, ilustrada ao longo do volume por desenhos de Álvaro Cunhal; incluída na série «Romance» da Sirius. Com uma pequena nota inicial do autor em que, depois de dedicar o livro “Para os filhos dos homens que nunca foram meninos”, falava dos “Esteiros. Minúsculos canais, como dedos de mão espalmada, abertos na margem do Tejo. Dedos das mãos avaras dos telhais, que roubam nateiro às águas e vigores à malta. Mãos de lama, que só o rio afaga”.

Exemplar com algum desgaste, particularmente na capa.


©Open Library

GUIZOT, François ― De La Democratie en France. (Janvier 1849) Par M. Guizot. Paris: Victor Masson, Libraire – MDCCCXLIX. In-8º gr. de [4], 157, [1], 29, [1] págs. Br. 85€

Foi a edição original de um dos mais importantes tratados de ciência política desse tão rico oitocentos, tomando como base os acontecimentos em França desde a Revolução ocorrida 60 anos antes mas estendendo a panorâmica para considerações gerais de sociologia política e sobre ideias como República, Democracia e Socialismo; defendendo a democracia representativa contra a democracia social, num posicionamento moderado (“Liberalismo Conservador” costuma chamar-se-lhe) que tão caro viria a ser ao Guizot português, Herculano, e que facilmente se entenderá tendo em conta que era ele próprio o esteio do orleanismo e o primeiro-ministro de França quando em 1848 sobreveio a Comuna de Paris, escrevendo este livro já a partir do exílio britânico.

Capítulos: «D’où vient le mal», «Du gouvernement dans la démocratie», «De la République démocratique», De la République sociale», «Quels sont les éléments réels et essentiels de la société en France», «Conditions politiques de la paix sociale en France», «Conditions morales de la paix sociale en France», «Conclusion».


©Livraria Moreira da Costa - Alfarrabista

HERCULANO, Alexandre ― Ao Partido Liberal Portuguez a Associação Popular Promotora da Educação do Sexo Femenino. Lisboa, na Imprensa União-Typographica, 1858. In-4º de 43, [1] págs. Br. 55€

Primeira, única e raríssima edição, publicada anónima. O opúsculo de Herculano é uma (demasiado) longa proclamação contra a pretendida entrada das «Irmãs de Caridade» francesas em Portugal, que o autor associava à Reacção e à “conspiração organizada neste paiz contra a Liberdade”, tendo por isso incentivado a constituição de uma associação com o escopo de combater “as tentativas de reacção antiliberal, cuja manifestação mais importante é o empenho de transviar a educação popular, entregando-a a congregações religiosas, não só estrangeiras, mas tambem regidas por principios oppostos ás instituições liberaes”.

Exemplar em estado razoável, dada a fraca qualidade do papel. Com uma sobrecapa artesanal, em papel transparente, para protecção e uso normal da frente da capa, que está solta.


Victor Hugo

HUGO, Victor ― Os Miseraveis (Traducção de Antonio Rodrigues de Sousa e Silva revista por Gualdino de Campos) Livraria Civilisação de Eduardo da Costa Santos – Editor (4 – Rua de Santo Ildefonso – 6) – Porto. [S/d]. 5 vols. in-4º. Enc. 85€



Edição primorosamente executada, com composição gráfica da Typographia Occidental portuense, reproduzindo as belas ilustrações de uma edição francesa coetânea – muitas em folha inteira destacada – a partir dos trabalhos de desenhadores e gravadores como Doré, Meaulle, Bayard e Bellenger. É geralmente considerada a mais bonita das dezenas ou centenas que o livro conta em Portugal.

Todos os volumes envoltos numa boa encadernação com a lombada em pele gravada a ouro e as pastas em percalina, mas apresentando estas últimas já algumas escoriações.



MARTINS, Rocha ― A Paixão de Camilo (Ana Placido). Edição do Auctor. Composto e Impresso nas Oficinas Gráficas do «ABC». Lisboa. [S/d – 1924?]. In-4º de 357, [3] págs. Br. 40€

Primeira edição de um dos grandes «clássicos» da bibliografia camiliana, mosaico como poucos da sociedade portuguesa e, muito em particular, portuense do séc.XIX. O volume, ilustrado na capa por Stuart Carvalhais, integra em folha preliminar de papel couché um retrato de Ana Plácido por António Carneiro composto originalmente para o efeito, além de vários clichés destacados sobre folhas únicas com o fac-simile de jornais e documentos diversos seus (cartas, diário, etc.) e a reprodução de fotografias e retratos – dela, de Camilo, de familiares e de amigos (como Vieira de Castro, «O Condemnado»).

Exemplar do terceiro milhar impresso, resguardado por uma boa encadernação recente que conserva por inteiro a capa.



Pearls from the Poets. Works of Celebrated Writers. Selected, with Biographical Notes, By H. W. Dulcken, Ph. D., M.A. With a Preface by The Rev. Thomas Dale, M.A., Canon Residentiary of St. Paul’s, etc., etc. London: Ward, Lock, and Tyler, Warwick House, Paternoster Row. [S/d - 1860?]. In-8º gr. de 220 págs. Enc. 35€

Logo no prefácio, Thomas Dale sublinhava com boa razão a excelência tipográfica e beleza e riqueza das ilustrações – que tornam o volume, bastante devedor da estética dos códices medievais, um regalo para os olhos de qualquer leitor. A antologia repesca em exclusivo autores britânicos, focando q.b. toda a plêiade romântica oitocentista, à qual vai por exemplo buscar Wordsworth, Coleridge, Scott, Montgomery, Moore, Byron, Shelley e Keats.

Belíssima encadernação editorial em percalina profusamente gravada a ouro na lombada e na pasta superior, sendo ainda dourado por inteiro o corte das folhas.

O exemplar ostenta na folha de guarda uma bonita dedicatória de oferta (Londres, 1881) manuscrita em inglês por Eduardo da Silva Guimarães ao literato beirão Arnaldo de Figueiredo.



PIMENTEL, Alberto ― O Romance do Romancista. Parceria A. M. Pereira, 1974. In-4º de 495, [5] págs. Enc. 35€

Anunciada como a segunda, foi de facto a terceira (última até hoje, salvo erro) das edições da biografia, aqui na série especial encadernada pela editora e impressa em maior formato sobre papel superior, com tiragem limitada a 350 exemplares numerados – coube a este, ainda em bom estado, o n.º 88. Teve introdução e notas de Alexandre Cabral, que passou todo esse prefácio a «cascar» – quase sempre com bom critério... – na ingenuidade confiante de boa parte dos biógrafos de Camilo, Pimentel incluído, para no final dizer que, apesar de tudo, valia a pena reeditar a coisa. Quem na Parceria lhe encomendou o trabalho não há-de ter gostado muito, quer-se supor.


©Open Library

PIMENTEL, Alberto ― O Torturado de Seide (Camilo Castelo Branco). Lisboa, Livraria de Manoel dos Santos, 1922. In-8º de 221, [3] págs. Br. 35€

Primeira edição de um dos livros principais da bibliografia passiva camiliana, reunindo em volume uma série de artigos escritos por Alberto Pimentel – uns inéditos, outros antes publicados (e, nalguns casos, revistos para este propósito). Além das histórias e das curiosidades sobre a vida de Camilo aqui reproduzidas pelo amigo, o livro interessa também, acessoriamente, ao estudo do Porto do séc.XIX, descrevendo, em vários passos, aspectos da cidade e da sociedade da época e contando alguns episódios mais castiços.

Com os seguintes capítulos: - O Dropp; - A urna da prata; - A Freira de S.Bento…e de Camilo; - O filho mais velho de Camilo; - Camilo janota; - Ainda as «Cem cartas»; - Camilo morto-vivo; - Uma Carta de Camilo; - O incendiário; - Serão Camiliano; - Voltando ao «Amor de Perdição»; - Horas alegres numa casa triste; - Camilo tripeiro; - Camilo minhoto; - Camilo incoercível; - O seu centenário.

Exemplar bem encadernado com lombada em pele gravada a ouro, conservando a capa original.


©Open Library

PIMENTEL, Alberto ― Uma Visita ao Primeiro Romancista Portuguez em S.Miguel de Seide. Porto: Livraria Portuense de Lopes & Cª – Editores. 1885. In-8º de 40 págs. Br. 25€

Primeiro dos muitos dedicados por Pimentel a Camilo, o livro é uma pequena reportagem da viagem – de mula – de ida e volta desde Santo Tirso a Ceide, onde jantou com o velho amigo que, segundo conta, não encontrava já havia dez anos. Primeira e provavelmente única edição.


©Colecção privada

QUENTAL, Antero de ― Beatrice por Anthero de Quental. Coimbra: Imprensa da Universidade, 1863. In-8º gr. de 39, [1] págs. Enc. 185€

Primeira edição de um dos primeiros livros publicados por Antero, o segundo em verso; das mais invulgares e valiosas de toda a sua bibliografia, porventura apenas suplantada justamente pela raríssima original dos «Sonetos», publicada dois anos antes, em 1861.
Exemplar encadernado inteiramente em pele, sem a capa de brochura.


Antero de Quental

QUENTAL, Antero de ― Primaveras Romanticas: versos dos vinte annos (1861-1864) por Anthero de Quental. Porto: Imprensa Portugueza – Editora, 1872. In-8º de 202, [2] págs. Enc. 125€

Primeira edição, rara, deste conjunto de “marcos poeticos tão distanciados já no caminho da vida real” e só entrevistos tendo sobre eles “as nevoas doiradas da phantasiadora ignorancia juvenil” (alguns anos mais tarde, diria Antero a Storck serem “pecados de juventude, rimas fantasistas, versos amorosos” de um “Heine de segunda categoria”), antes publicados de forma dispersa por periódicos vários. São «Beatrice», «Peppa», «Idylio Sonhado», «Maria», «Cantigas» e «Poesias Diversas».

Exemplar forrado de uma boa encadernação, relativamente recente, com lombada (gravada a ouro) e cantos em pele e as pastas em fantasia; não conservando (ao menos, de forma visível) a capa de brochura nem, como quase sempre sucede, o retrato do poeta. Em razoável estado no miolo, apesar de marcas mais ou menos regulares no papel, que afectam sobretudo o início do volume.



REDOL, Alves ― Os Romances de Alves Redol:/1: Gaibéus/2: Marés/3: Avieiros. Inquérito. (Lisboa). [S/d]. In-4º de 550, [10] págs. Br. 30€

Edição monumental, impressa em grande formato, reunindo os três primeiros romances publicados pelo autor e apresentando no início de cada um, em gravura sobre folhas destacadas, três alegorias correspondentes compostas por Manuel Ribeiro de Pavia (de quem é também a ilustração da capa).
Exemplar em bom estado, salvo sobretudo uma ligeira mancha na capa.



SANTARENO, Bernardo ― A Promessa: peça em três actos e três quadros. Edições Ática. Lisboa. 1959. In-8º de 115, [5] págs. Br. 30€

Primeira edição independente da talvez mais conhecida peça do autor, ilustrada na capa por Suarez e impressa em bom papel.

Exemplar valorizado por dedicatória manuscrita de Santareno na folha de anterrosto, incluindo ainda um postal com a reprodução de uma fotografia de Laura Alves e o folheto (ilustrado por um desenho a carvão representando alguns dos actores principais: a mesma Laura Alves, Rui de Carvalho, José de Castro, etc.) de promoção da encenação da peça no Teatro Monumental, para onde transitara depois da estreia no Teatro Experimental do Porto com encenação de António Pedro.



SILVA, Luís Augusto Rebelo da ― Obras Completas de Luiz Augusto Rebello da Silva, revistas e methodicamente coordenadas / XXVIII / Estudos Criticos – III / Arcadia Portugueza. Lisboa: Empreza da Historia de Portugal, Sociedade editora || 1909. 3 vols. in-8º de 153, [1]; 128; e 197, [5] págs. Enc. em 1. 23€

 “Rebello da Silva, na sua actividade febril de escriptor, encheu columnas e columnas de Revistas, e outras publicações congeneres do seu tempo, da sua scintillante e malleavel prosa, tocando todos os pontos do saber humano, mas muito  especialmente os assumptos literarios, que lhe mereciam muito particular predilecção. / D’entre estes destacam-se os estudos litterarios sobre a Arcadia, ácerca dos quaes escreveu primeiramente artigos seguidos no Panorama de 1853 a 1855, sob o titulo geral de Poetas da Arcadia, e em que tractou successivamente d’estes tres poetas: Pedro Antonio Correia Garção, Domingos dos Reis Quita e Antonio Diniz da Cruz e Silva; e mais tarde um estudo geral, a Arcadia Portugueza, nos Annaes das Sciencias e Lettras, em 1862. / São estes notaveis trabalhos, nunca publicados em volume, que nós vamos reeditar”, assim rezava a nota preliminar dos editores.

Os três volumes foram conjuntamente revestidos de uma sóbria encadernação com a lombada em percalina, mantendo a frente da capa de brochura (comum aos três, suponho) do primeiro.


Bibliófilos a escolher livros
©Le Blog du Bibliophile

A lista foi longa, mas as propostas também o são, fica agora ao vosso critério o estudo deste precioso catálogo: apenas como elemento de consulta bibliográfica de importância relevante (não esquecer o que escrevi acima) ou também para pesquisarem mais alguns exemplares para a vossa biblioteca.

Saudações bibliófilas


Os descritivos e as fotografias (salvo quando haja referência em contrário) são da responsabilidade do livreiro.